poesia

La grosse goutte d’eau

Rivages obscurs, détresses vagabondes, rêves infaillibles, éternels oublis, romanes présences

Plisse, plomble, romp, recrée, perpétue, apparaît, renie, plante, évoque, réjouit, vit

Retombe et mord, ressasse, rêvasse, prie, étreint, prend, éteint, revit, cils

Ravit et plie, sa forme est riche, son rire vil, sa douce étreinte

Remet de l’ordre. Étouffe l’air et plaint son âme

Ris de son ombre et vend la mire

Plissée, elle mouille

Émue

Et

Pire

Qua

Si

Im

Per

Cep

Tible

Elle

Craint

Se noyer

Repparaître

Émerveillée

Mais retombe

Tombes et caveaux

Ridicules formes noires

Revenants en bataille

Rires obtus, imperturbable et grande

Elle vient à bout du long chemin et, de sa belle mollesse crystalline, renaît des cendres et s’aplatit

Rivière de cendres, belle traîtresse, elle disparaît et s’imprègne au sol, réactionnaire, pour finir dans

L’oubli de la terre, de la poussière, du désir, de l’impatience et du songe, de la noblesse, du ravissant

Visage de l’horizontal. Le vertical n’est plus, l’horizon, talisman de bière, tu revêts ta chemise ébahie

Et ta douce impatience touche cette forme impalpable de la goutte disparue qui renaît dans l’étreinte D’une relation complexe entre liquide et matière, rire et volupté, liquide nourrissant la matière, Matière ravissant la liquidité de la goutte… Débit abondant de la goutte, coupable de chute…

Nur, Petits poèmes sans importance

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